Militantisme et emprise sectaire : Sortir du silence
Il y a deux ans, je quittais un « collectif » que j’avais contribué à fonder. Je le quittais dans un état psychologique dévasté, ne comprenant de surcroit rien à ce qui m’arrivait. J’avais fort heureusement été sauvée par un instinct de survie, celui-là même que j’avais réprimé pendant de longs mois, alors que tous les voyants physiques étaient au rouge.