Complotisme et radicalisation ou le syndrome de la mémoire courte
Pas une semaine ne passe depuis le début de l’année où l’on n’entende pas parler d’une affaire de « radicalisation complotiste », de la « menace complotiste » qui pèse sur nos sociétés, du « danger » que représente le complotisme pour la démocratie. Est-ce que réellement ces affaires de rapts d’enfants, de projets d’attentats, de volonté insurrectionnelle se multiplient ? Ou doit-on y voir une volonté politique de mettre la lumière sur un seul aspect de l’imaginaire conspirationniste en prétendant « prendre les moyens » pour le combattre ?